Saint-André ( voir la commune )
Ancienne section de Sainte Suzanne, appelé autrefois Saint-Joseph, cette localité changea de nom vers 1740 en l’honneur de André Hocquart, officier, qui y représentait le gouvernement ou par déférence pour le conseiller André d’Héguerty, nommé commandant du quartier de Sainte-Suzanne

Comme la majorité des villes de l'Est de l'Île, Saint André est essentiellement agricole. D'une superficie de 5037 hectares, et comptant 43170 âmes au dernier recensement, elle est bordée par la Rivière du Mât, et la Grande Rivière Saint Jean.
Elle est situé a 15 minutes, en voiture du chef lieu, ce qui en fait une ville en pleine expension, au niveau population.
C'est le berceau de la population Tamoule (Malbare) de la Réunion, on y retrouve, donc beaucoup de temples un peu partout sur son territoire communal.
A découvrir la "Maison de la Vanille", le musée "dans le temps longtemps", la sucrerie de Bois Rouge.
Une fête tamoule à découvrir, bien qu'impressionante, en janvier/février, c'est "Cavadee" cérémonie au cours de laquelle les penitents se transpercent les joues et le torse avec des aiguilles d'argent. Ainsi que "Divapali" la fête de la lumière haute en couleurs.

Saint-André / Paysages

Saint-André /Champ-Borne

Saint-André / L'Etang de Bois-Rouge

Sainte Marie
L’origine du nom de cette commune serait celui de la Vierge Marie.

Sainte Marie, bordée par la Rivière des Pluies et Saint Denis à l'ouest et la Ravine des Chèvres et Sainte Suzanne au sud-est. Elle est étendue sur 10350 hectares, et sa population s'élevait au dernier recensement à 26500 habitants.
Sainte Marie c'est aussi l'Aéroport Roland Garros (Gilot), principal point d'entrée su rla Réunion, elle possède aussi un Port de pêche et de plaisance.
Ses hauts sont calmes et offre des points de vue magnifiques.
La commune possède de nombreux bassins d'eaux claires naturels, bassin Marie Louise, bassin Z'Eclairs, ainsi qu'un patrimoine architectural riche chargé d'histoire.
Tous les 1er mai un pelerinage est organisé à la "Vierge Noire" protectrice des opprimés.

Sainte-Marie  /  L'Aéroport

Sainte-Marie  /  Le Port de Plaisance

Sainte-Marie  /  Le Piton Fougères

Salazie ( les sources - Hell Bourg )
La commune aurait hérité de ce nom en relation avec un mot malgache salazy, « bon campement », mais désigne aussi le trépied sur lequel est posé une marmite.

Autrefois, la Réunion abondait en sources thermales et minérales d'une valeur incontestable. Les sources fréquentées sont celles de Salazie, Cilaos et Mafate. Ce qui nous ramènes à dire les sources des trois cirques. Celles de Salazie situées à 25 Km de St-André et à 872 mètres d'altitude, se trouvaient dans le lit du Bras Sec, affluent de la Rivière du Mât. Elles furent découvertes par 3 personnes, Adrien du Buisson, Adrien Pignolet et Adam de Villiers. On aurait pu dire le trio des A qui dévalaient le Piton !! Mais on parle plus souvent du dernier : Adam de Villiers, un intrépide chasseur de cabris sauvages et de merles, établi depuis longtemps à Mare à Poules d'eau. Les sources débitaient 800 à 900 litres à l'heure, d'autres disaient que son débit arrivait à 1300 litres par heure. Sa température avoisinait 32°. Plus tard le Dr Vinson vérifia ces dires et conclut à la valeur médicinale des sources. Dès la découverte de cette source, les gens s'empressèrent d'y venir avant même la construction de logement. Les eaux étaient à peine chlorurées, non sulfatée, très peu calcique, et en plus elles étaient ferrugineuses, et riches en gaz spontanés. Ces sources convenaient aux enfants, aux anémiés et aux personnes affaiblies, mais aussi aux personnes atteintes de gastrite.

Le 13 juillet 1852 fut créé la société anonyme de l'établissement thermal de Salazie par un arrêté colonial. Elle fut donc autorisée à exploiter les sources et des travaux furent entrepris. On construisit des salles de bain, un casino assez vaste, et une belle maison pour le Directeur. Ce vaste bâtiment était composé d'une grande salle de réunion, d'une salle de billard et d'un salon particulier pour les dames ; à droite, un bâtiment qui contenait une dizaine de baignoires desservies par l'eau de la source, modérément chauffée. Dans le réservoir, il y a deux sources. Toutes les deux sont minérales et contiennent les mêmes éléments chimiques. Ce fut là le début d'une route carrossable afin de permettre aux curistes de venir se reposer dans cet endroit calme, frais et verdoyant. Plus tard, la source fut rachetée par la commune et elle fit don de celle-ci à la colonie, afin de lui permettre d'entretenir un médecin. Le premier affecté à ce poste fut Jacob de Cordemoy. Ces sources connurent des jours heureux, et c'est à partir de 1920 que la température commençait à baisser, on se débrouilla comme on pouvait, en faisant bouillir de l'eau dans des marmites. Une des grandes préoccupations des personnes qui allaient prendre les eaux de Salazie, est que l'eau, étant à 32° devait être légèrement chauffée pour être à la température des bains et que la chaleur enlevait une partie active de l'eau de la source. Cette eau était susceptible à une bonne conservation, agréable au goût, limpide et ne laissant déposer quelques flocons rougeâtres qui verdissaient à l'air. Puis pour des raisons financières, elles furent fermées, dynamitées pour tenter de dégager les sources. Mais ce dynamitage provoqua un éboulis qui ensevelit une partie de la station, en bouleversant le casino si bien qu'il a fallut le démolir. Les sources, quant à elles ont pris un sérieux coup !! Après, le cyclone 1948 emporta la route amenant aux thermes, et peu après elles furent emportées par des glissements de terrain. Sachez que les eaux de Salazie convenaient pour un grand nombre d'affections. Elles ont guéri, en moins de 40 jours des affections chroniques de la tête, de l'estomac, du bas ventre, de la colonne vertébrale, en fait de tous les organes. Ont été guéris aussi, après une saison passée dans cet endroit, des personnes atteintes de nausées persistantes, de vomissements, de gastrite, de lumbagos d'ulcères, de caries, de suppurations des muqueuses et autres contre lesquels tout l'arsenal pharmaceutique de l'époque avait échoué Toutes les péripéties citées plus haut, ont fait mourir les thermes, car plus çà allait, les gens les désertaient. Il parait qu'on peut visiter encore ces thermes de nos jours !!   Voile de la Mariée

CIRQUES /  Salazie > Paysages

Salazie / Grand Ilet

Cilaos
Ce nom serait originaire du malgache tsilaosa, « lieu que l’on ne quitte pas » ou « pays qu’il ne faut pas quitter ».

Cilaos, le cirque le plus visité de l'île, n'a qu'une route d'accès. Près de 400 virages et un bonne heure de route pour la montée, le paysage est d'une beauté et d'une variété à couper le souffle (à moins que se soit l'altitude).
Cilaos est réputé pour ses Thermes, et ses aménagements, ses dentelles, ses lentilles (toujours produites à l'ancienne), et son vin (proche d'un vin doux naturel).
C'est aussi le point de départ de beaucoup de randonnées à l'intérieur des 3 cirques, ainsi que pour le Piton des Neiges (point culminant de l'Île).
Beaucoup d'activités sportives : conyonning, escalade, ballades...
Les infrastructures hotelières et d'hebergement en général sont très nombreuses, ainsi que les tables d'hôtes aux spécialités multiples